
Non, non, amis lecteurs ça n’est pas votre ordinateur, votre tablette, votre téléphone qui ont contracté un bug manifeste, ou un virus de folie ; pas plus que vous n’avez un problème de vision. Non, c’est simplement que vous faites peut-être partie de ces gens qui ont une peur irraisonnée du chiffre 13.
Cette dernière fin de semaine, nous avons eu un vendredi 13, pour certains, jour de chance, pour d’autres, jour de malheur. Phobiques donc, sont ceux pour qui c’est un jour néfaste, pour qui le nombre 13 porte malheur ; oh ! ils sont en compagnie, l’écrivain Stephen King pour qui cette phobie l’empêche de lire les pages 13 des livres, Napoléon et Henry Ford seraient du nombre également. Dans certaines de nos cités le N° 13 des rues n’existe pas, certains buildings n’ont pas de 13e étage, certains hôtels pas de chambre 13, et nous ne vous parlons pas des compagnies aériennes qui évitent le sujet…. et les sièges 13.
Mais d’où vient cette (pardon) paraskevidékatriaphobie ? bien malin qui peut le dire ; selon les chrétiens cette peur serait héritée du Nouveau Testament. C’est en effet Judas, le 13e convive de la Cène qui trahit Jésus qui sera crucifié un vendredi.
Pour certains, il faudrait rajouter un 13e mois au calendrier pour se synchroniser avec le soleil, mais pourquoi cela porterait malheur ? Va savoir…
Pour d’autres enfin, ce serait l’arrestation de Jacques de Molay, dernier maître de l’ordre des Templiers, et de ses fidèles, par Philippe le Bel le vendredi 13 octobre 1307. Type Da Vinci code quoi…..
Et si vous êtes un ou une adepte des jeux de lettres, sachez que le doux nom de paraskevidékatriaphobe provient de « vendredi » + « treize » + « peur ».
Bingo !