Ce matin, j’ai cessé d’être aveugle.
Quand je me lève dans ce monde, je vois sur les trottoirs ici et là, vivre des êtres seuls. Mendiants, vieux et enfants des rues, dans le maheur de chaque jour, sans espoir de renaître.
Quand je me lève dans ce monde, je me dis que par notre ignorance, notre dédain et notre manque d’humanisme, nous irriguons nos peurs et notre égoisme, pour ne pas nous sentir responsables de toutes les souffrances qu’ils endurent.
Quand le jour se lève, je sens que par nos différences et notre indifférence, nous vivons dans un monde ivre d’une société archaique, irresponsable qui bascule. Dénuée d’une civilisation perdue dans l’obscurantisme, qui engendre la souffrance d’aujourd’hui et celle des générations à venir.
Quand le jour se lève dans ce monde, je pense aujourd’hui que j’ai cessé d’être aveugle et je dois me poser cette question existentielle, et faire parler nos coeurs. Sommes nous véritablement capables de vivre ensemble pour le bien de l’humanité,alors que nous agissons sans respect et sans compassion envers nos congénères, ou sommes nous simplement restés des animaux dominés par nos instincts?
Quand l’ange de l’Amoureux à la croisée des chemins lance sa flèche, notre décision est prise et irréversiblement, nous ne pouvons plus faire marche arrière pour le meilleur ou pour le pire. Avec notre coeur ou notre esprit, nous avons le choix d’avoir à se fondre dans le bien ou le mal. Il est possible de se tourner vers la beauté et la compassion dans notre vie. Nos actes sont liés des conséquences de nos actions et de notre libre arbitre pour nous guider, et changer la destinée envers notre prochain dans le bien être et vivre à notre guise dans ce monde merveilleux.
L’Amoureux et le Bateleur
Pour le commun des mortels d’où l’on vient on reste. Et même si par reconnaissance, notre ascension sociale nous porte au plus haut, un trait suffit pour nous en rappeler. D’où l’on vient on reste enraciné.