La Force et les Orgueilleux (1ère partie)

La Force de sa main fermée combat son ennemi juré

De sa présence affirmée abroge ses projets d’une façon acerbée. De sa posture assurée tient de sa main serrée la bouche de son chien avec vivacité.

Engage sans ambiguité d’être maître de toutes situations et l’étouffe au collet. Elle déploie sa force d’une tendre beauté pour conjurer les sorts qui leur sont destinés. Se battre en sa présence et être déjoué ou malmené pour se faire condamner.

Perdus ou inconscients de se plier, blessés ou brisés, les mégalos orgueilleux meurent de sanglots éreintés. Entrave leurs chemins de toute liberté, d’une ardeur féroce les bride avec autorité. Sans tracas, portant son chapeau en forme de huit, inspire l’infini dans l’univers, le Pendu à ses côtés lui apporte toute la sérénité. D’une plaidoirie avérée,  quand la colère  monte à son apogée, sans répit la Force attaque les  tourmentés. Attache les ignorants pour leur faire prendre conscience de leurs actes désuets. Nul ne peut déroger à ses règles clairement affirmées, même les pauvres d’esprit sont pris dans ses filets. Dites vous bien que la Force tranquille tient de ses mains son chien enragé. Les yeux dans le vide, de ses pensées obscures et d’une grande intuition par sa cape bleue, capable de vous sonder dans les moindres recoins absolus où vous pouvez être caché, d’une cape rouge ensanglantée fustige les damnés. Son animal vêtu de couleur chair nous rappelle que le corps est fragile et entaché dans l’assaut peut être écorché de sang rouge vif, si elle vous le lâche sur votre visage. Pour vous soumettre sa volonté d’être maître en toutes circonstances, le Pendu nous rappelle à son échelle de liberté, qu’il est bâillonné sans remuer son corps prisonnier de sa vie et de son esprit qui végète sans existence. 

Abandonné de tous il est destiné avec la force à son côté d’être inerte sans bouger.