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Le Pendu et les Chemins Glacés (2ème partie et fin)

Pour m’évader de ce lieu néfaste pour mon équilibre, j’ai tendance à écrire et m’enrichir de plus en plus pour éclaircir ma vision.
le pendu

Une tentative de suicide raté, exclu totalement des discussions de ces groupes refermés sur eux-mêmes.

Comme un pestiféré, je préfère les ignorer, ils sont sans empathie envers leurs congénères et d’une totale incompréhension médiocre des malades blessés psychiquement se trouvant dans cet établissement. Pour m’évader de ce lieu néfaste pour mon équilibre, j’ai tendance à écrire et m’enrichir de plus en plus pour éclaircir ma vision de cet acte destructif, et comprendre la fascination de la mort que je porte en moi depuis ma tendre enfance, les premières secousses se sont toujours succédées très jeune dans des états de nervosité, étant hyper actif, ou de mes crises d’asthme qui étaient très dures à vivre. Dans cet état là, on s’en remet bien souvent aux siens avec bienveillance.

Ici, je suis libre dans ce lieu, je peux me pavaner avec insouciance dans mon monde libéré de tracas extérieur, et lire dans le calme. Mais j’ai du mal pourtant à trouver mon équilibre dans cette condition désarmée de mes absences. Je retrouve souvent les psychiatres, psychothérapeute  ou personnel qui gèrent tout celà avec professionnalisme, veillant sur moi avec clémence. 

Tout est décousu dans le passé, le présent et le futur chancelle, il faut lutter sans cesse dans un stress permanent seul ou accompagné.Chaque jour après jour, vivre pour construire son édifice, pierre après pierre pour construire notre temple vers l’infini jusqu’à notre trépas dans cette vie.

Quelquefois on mène sa barque paisiblement et, soudain, dans un moment tout chavire. Dans la seconde qui suit, les minutes nous accompagnent dans une quiétude immergente et en un instant, d’un malaise instantané, on bascule dans un désarroi sans équivoque dans des crises d’angoisse. Parcourant mon chemin seul ce matin, je m’installe dans le jardin et contemple les arbres. J’écoute les oiseaux qui chantent des mélodies qui m’entrainent au bout du monde, à ce moment présent, je me retrouve dans une cage dorée où rien ne peut m’atteindre. Pour me ressourcer et guérir, il faut croire en soi pour effacer de sa mémoire là où on a échoué et ne plus avoir peur de tendre la main pour s’accrocher au fil d’Ariane que l’on nous tend, puis en faire bon usage sans lacher prise.  Se pardonner pour ne pas sombrer dans le néant et reprendre à nouveau confiance  pour sortir de cet abîme.

Le Pendu et la Maison Dieu

Le temps qui passe est une aubaine pour les uns et une souffrance pour les autres.  Dans les moments les plus orageux, on se doit de lâcher prise dans ce monde égocentrique